10 bonnes raisons de visiter la Guadeloupe

  • December 7, 2018
Tourisme Plus, 7 décembre 2018

La Guadeloupe a pour objectif – ambitieux et assumé – de recevoir un million de visiteurs en 2020. On ne peut prédire combien il y aura de Québécois parmi ces visiteurs souhaités. Néanmoins, l’ajout de vols sans escale en haute saison, entre Montréal et Pointe-à-Pitre, devrait contribuer à renforcer la popularité de la destination ici. Bien d’autres raisons pourraient également inciter vos clients à venir dans l’archipel, en voici dix!

FACILE ET PRATIQUE

En Guadeloupe, le français est la langue officielle, il est donc (1) facile de communiquer partout.
De plus, trois transporteurs offrent des (2) vols sans escale entre Pointe-à-Pitre et Montréal, maintenant que Norwegian Air dessert la ligne en plus d’Air Canada et Air Transat.

 

Bien qu’il y ait une plus forte concentration d’hébergement dans les deux ailes du papillon, Grande-Terre et Basse-Terre, (3) l’éventail d’hôtels, de bungalows, d’appartements et de villas à louer est varié, et ce, un peu partout dans l’archipel.

Le (4) réseau routier et maritime, bien développé et en bon état, en fait une destination qu’on peut aisément explorer de façon autonome. En outre, des navettes, comme celles de la compagnie l’Express des îles, permettent de se rendre à d’autres îles de l’archipel telles que Marie-Galante, La Désirade et Les Saintes.

À LA RENCONTRE DES GENS

En Guadeloupe, les prestataires touristiques sont nombreux. L’agence Coeur des îles a une équipe de (5) guides-chauffeurs très compétents, dont fait partie l’excellent Yann Francillette. En outre, cette compagnie propose des repas chez l’habitant, une façon fort sympathique d’aller à la rencontre des gens.

La visite aux marchés, dont celui de Sainte-Anne, à Grande-Terre, est une autre occasion de discuter avec les locaux, tout en faisant ses emplettes. Ironiquement, j’y ai fait la rencontre des Québécois Sylvie et Éric Rapatel, et de leur ami José qui vendait des produits au marché. Installés en Guadeloupe depuis une année, les Québécois ont un food truck, La Caravane de l’île, qui sert du smoked meat et des tartelettes à érable, entre autres!

DE LA SOUFRIÈRE AUX FONDS MARINS

C’est une (6) destination qui plaira aux voyageurs actifs, notamment aux amateurs de plongée, en raison du site renommé des îlets Pigeon, un espace maritime protégé. Également, de nombreux sites de surf, principalement à Grande-Terre, bordent les ailes du papillon.

Basse-Terre abrite le Parc national de la Guadeloupe, classé comme réserve de la biosphère par l’UNESCO. Ce parc, où se trouvent La Soufrière et les Chutes du Carbet, est doté d’un (7) réseau d’environ 300 km de sentiers au coeur de la forêt et le long du littoral du Grand Cul-de-Sac marin. À 1467 m d’altitude, La Soufrière est le point culminant des Petites Antilles. Le volcan, toujours en activité et surveillé en continu. Il est accessible par une randonnée de quatre heures, aller-retour.

D’autres sites naturels protégés, comme celui de la Pointe des Châteaux à Grande-Terre, proposent de courtes randonnées avec points de vue panoramiques.

L’archipel jouit de (8) jolies plages de diverses tailles et couleurs, dont celles de sable noir, au sud de Basse-Terre et Grande- Anse, de sable doré, réputée la plus belle de Basse-Terre. Il y a aussi des cascades pour se baigner en eau douce, comme la cascade aux écrevisses (très facile d’accès par un sentier) et le Saut d’Acomat (accessible par un sentier un peu abrupt et à peu près laissé à état naturel, donc pas pour tous).

ACCRAS, FOIE GRAS ET TI-PUNCH

Bien qu’on reconnaisse l’influence de la France métropolitaine dans les menus des restaurants, on y trouve aussi les saveurs antillaises, comme les accras, les ouassous (des crevettes géantes d’eau douce), le boudin créole, le lambi et bien entendu, le ti punch, entre autres spécialités.

Yann, super guide de Coeur des îles. Photo ©Anne Robidoux

De la halte gourmande, que constitue le restaurant La Touna à Bouillante, aux roulottes qui vendent des bokits, (9) on peut manger assez varié, tout en respectant son budget. Les restaurants situés sur la plage, comme le décontracté Plaisirs des Marins à Saint-Louis (Marie-Galante), sont des endroits attrayants, car on peut faire un saut dans la mer, en attendant son repas.

Habitation Murat. Photo ©Anne Robidoux

 

ROUTES TRACÉES PAR L’HISTOIRE

L’archipel compte (10) plusieurs attraits historiques et culturels, dont la Route de l’esclave qui réunit des habitations, des forts, des sites et des musées, comme l’habitation Murat, à Marie-Galante. À Pointe-à-Pitre, le Mémorial ACTe (Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage) est un attrait tout aussi émouvant qu’incontournable.

L’histoire de la Guadeloupe, c’est aussi la canne à sucre, le rhum et les distilleries. Quelques distilleries ouvrent leurs portes aux visiteurs, comme la Distillerie Bielle à Marie-Galante, l’île de la canne. Sur place, on peut en savoir plus sur la fabrication du rhum agricole au pur jus de canne, déguster et acheter divers rhums et liqueurs.

Si les voyageurs ont la chance d’être en Guadeloupe à La Toussaint, une visite au cimetière leur permettra de voir tombes et caveaux illuminés par les familles et amis des défunts. À cet égard, le vaste cimetière de Morne-à-l’eau, tout en noir et blanc, est particulièrement impressionnant!
Anne Robidoux

À la distillerie Bielle. Photo ©Anne Robidoux


Cascade aux écrevisses. Photo ©Anne Robidoux


Épices au marché de Sainte-Anne. Photo ©Anne Robidoux


Cimetière de Morne-à-l’eau. Photo ©Anne Robidoux


La cour arrière du restaurant Plaisir des marins. Photo ©Anne Robidoux


Le Relais du Moulin. Photo ©Anne Robidoux


Mémorial ACTe. Photo ©Anne Robidoux


Plage de Grande-Anse à Deshaies. Photo ©Anne Robidoux


Repas chez l’habitante. Photo ©Anne Robidoux


Ti punchs artisanaux au marché de Sainte-Anne. Photo ©Anne Robidoux


Trou à Diable à Marie-Galante. Photo ©Anne Robidoux


Une des vues depuis la Pointe des Châteaux. Photo ©Anne Robidoux

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